Comme un cerf volant
un nuage
mon oeil traverse
ta peau
toute ambrée
du myrrhe
oublié par les femmes
rebelles de mes
rêves
ma langue caresse
dérobe
se redresse
gobe
j'offre un demi-soupir à
un orteil
une larme aurore
à ton nombril
ton oeil ordonne
là un baiser
ici un souffle
plus loin une rafale
ta main se crispe
mon cerf volant
se découpe dans
l'infini d'un clin d'oeil