Top articles
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Hommage à un très grand - 30 ans déjà !
Le 11 mars 1978, Boulevard Exelmans à Paris, nous quittait un artiste à nul autre pareil. Il avait atteint un tel degré de popularité que ça en devenait irréel. Il n'était déjà plus tout à fait un homme et pas encore tout à fait un mythe. Aujourd'hui,...
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Sur un banc
Une petite fille sur un banc. Des feuilles mortes volettent autour d'elle. Elle regarde ses chaussures tandis qu'elle tasse la terre d'un air bougon. Un vieux monsieur vient s'asseoir à côté d'elle. Le cartable de la petite fille est posé entre eux. Le...
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Pour mon grand-père
Papi, Je me souviens des jours où ne sachant pas lire Je lisais avec toi le journal et jouais Avec tes lunettes, ta peau et ton béret. Je me souviens de l’heure où j’ai voulu écrire. Aussi enfant que moi, je me souviens d’un œil Découvrant la forêt, l’arbre...
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solitude
Les lecteurs se comptent sur les doigts d'une main et celles pour lesquelles j'écris ignorent jusqu'à l'existence de ce blog, mais tant pis... je continue. Etant donné que c'est ma seule activité, autant la faire bien... ma vie est une vitre noyée de...
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coup de coeur : Baudelaire, "A une passante"
Vous connaissez toutes et tous ce superbe poème issu des Fleurs du mal : A une passante La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston...
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Parlez, maintenant...
C'est une histoire vraie, je ne peux en douter. Toutefois, s'il devait m'en arriver une autre de ce type dans les jours ou les mois qui viennent, je pense que j'irais me faire interner. Il n'existe, en effet, que deux possibilités : soit je suis passé...
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Un dimanche devant ma télé...
Comme un cerf volant un nuage mon oeil traverse ta peau toute ambrée du myrrhe oublié par les femmes rebelles de mes rêves ma langue caresse dérobe se redresse gobe j'offre un demi-soupir à un orteil une larme aurore à ton nombril ton oeil ordonne là...
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Le poème collector
J'ai écrit ce matin un poème destiné à une seule personne. Il ne sera publié nulle part. Sous verre, il sera chez elle ou à la cave, comme elle voudra. C'est assez étrange, à dire vrai. Moi qui écris d'ordinaire pour m'ouvrir à tous, me dévoiler, m'épancher,...
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Te reconnaitras-tu ?
mes nuits courent sur tes lèvres et une arche sur mes reves quand j'aborde ton rire quand tu soufflettes le pire ma peau à la tienne aube sans nuit renait au globe comme la colombe nouvelle et tout en nous m'ensorcelle je livre à l'abime ces refrains...
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A comme...
Un jour, une lettre est venue gratter à ma porte, comme ça, l'air de rien. Courte sur pattes et frêle comme un fétu de paille, elle n'avait pu sonner, ni frapper, juste gratter. J'ouvris, inspectai l'horizon, et, tout en maudissant déjà quelque garnement,...
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Prix de l'originalité
Salut à vous, fleurs de lotus, abribus à torrents et autres cages à soleil. Le poème que voici a reçu hier à Saint-Dié le prix de l'originalité au concours de poésie organisé par la librairie Le Neuf et le bar "la Cabane du Darou". Le sujet était : "Bar...
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Mon amoureuse
Mon amoureuse a la peau de l’été Odorante et douce comme une glace Nimbée des ébauches de mai Auréolée des jours qui se prélassent Mon amoureuse a la bonté de l’air Ourlant le front du travailleur Un soir où la joie se terre Riante de mille fraîcheurs...
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Génération chomage
Et toi ma génération où cours-tu Bohémienne sans passé Ton avenir se consume et se tait Quand notre or a fondu Ton large front plein de bouillie Tes mains blanches et menues Et ton dos en arc-en-ciel qui rit Et c’est tout ton être qui s’embue Tu tires...
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Décision prise !
C'est décidé : mon compte en banque me le permettant, je vais envoyer "Les Ailes de Zélie" aux éditeurs parisiens. Je suis en plein travail de relecture et d'ultimes corrections et d'ici peu, je vais faire imprimer cette centaine de pages auxquelles je...
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la vois-tu
Koala , la vois-tu ma douce aimante la vois-tu ma tendre savante la vois-tu si loin si proche la vois-tu arrondir la roche la vois-tu au bout du monde la vois-tu en courses vagabondes la vois-tu ouvrir mon rêve la vois-tu ici bas sans trêve oui la vois-tu...
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Monomanie
Texte écrit il y a un peu plus d'un an, le 23 avril 2007 Comme dit l'autre, il était une fois. Un homme. Dans un pays pauvre. Un cultivateur dont la seule richesse était son champ. Dites-le cent fois et un troll vous sortira de la narine gauche. Dans...
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Souvenir
c'est à l'orée des jours nouveaux à l'aune des acacias en fleurs à la minute où s'éteignent les pleurs que tu surgis nonchalante et je ne vaux pas mieux que la rosée que tu écrases ta paume grinçante et oubliée qui devient pogne à mille phrases assassines...
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Première partie
Et encore une de perdue, que des salopes. Tels étaient les mots qui se promenaient dans ma tête ce soir-là. Baskets à la main, que nourrissaient mes chaussettes, je laissais le sable se faufiler entre mes orteils, comme les notes de la fête dans mes oreilles,...
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Pour que les nuits de Koala soient plus douces...
Pardon dans ses cheveux en savane comme le né quémandant l'air nouveau j'absorbe les mondes les astres et ma langue cuve sa jouvence elle a teint mes angoisses d'hébété des parfums angéliques des cigales et la jungle animale de mes souvenirs devient ce...
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Revenez, mots...
Et vous mes mots où vous cachez-vous au fond de quelle cale nouée de sanglots vous ai-je perdus vous témoins fous de mon quotidien noir où le jour a éclos vous béquilles bancales vous trésors engloutis vous fausses bacchanales oui vous voleurs de vies...
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Parce que
Koala : Pourquoi ? Parce que tu es venue Parce que tu n'as pas fui Parce que je t'attendais Parce que je le savais Parce que plus de pourquoi Parce que seulement des réponses Parce que c'était toi Parce que nos vacances Parce que nos peurs Parce que tes...
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Lysistrata
Salut les Louloutes et les Loulous, avec deux enseignants du lycée où je travaille et une troupe de lycéens, nous essayons cette année de monter la pièce "Lysistrata" de l'ami Aristophane et, naturellement, je me suis proposé et chargé d'en écrire l'adaptation....
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Adulte avec Koala
KOALA, Etre adulte c'est t'embrasser en m'éveillant - Première priorité. Etre adulte c'est me lever aller travailler - Première difficulté. Etre adulte c'est embrasser les ailes de nos alliances - Deuxième priorité Etre adulte c'est t'offrir tes songes...
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Ma femme, mon chargeur ?
Koala, Tu es comme un chargeur tous les soirs j'ai besoin de brancher sur mon coeur ta voix ta peau ton sein Ma batterie de mots finirait par s'éteindre meme plus trémolos en cessant de t'atteindre Bien des marques pourtant ont traversé mon ouie comme...
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Peter Pan m'a dit
"- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger? - J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages !" Baudelaire: Petits poèmes en prose, I (1869) Et vous chers amis défiants : Que vous inspirent les nuages ?...