Mais quand le matin, Claude François
Parasomnie
C'est comme un tunnel noir avec de noires ombres.
Allongé dans ce lit de rivière infernale,
Je glisse et réclame le salut matinal.
Hélas ! Cent fois hélas ! Mon rêve soudain sombre
Et Morphée médusé s'éteindra en pleurant.
Me voilà seul, vaincu par le sommeil des diables.
Je marche et dors, je parle et dors, dans le néant,
Puis un griffon, puis un parent et tous m'ensablent !
Ma cuisine devient grotte où me réfugier,
Et l'eau de la cascade arrose mon évier.
Mais aussitôt jaillit une météorite
Cachée dans l'halogène ou tapie dans la frite !
Mes bras, ma voix, pâles agents, sillonnent l'air,
Pourfendent l'impossible et inspectent les fonds !
A d'autres le repos du cœur et des viscères !
A moi cette vipère amusée au plafond !
Puis Koala puis Koala puis Koala
De sa voix de sa peau de son sein brisera
Les maillons mystérieux de mon bâillon nocturne.
Et le jour à la nuit succède taciturne.
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