La nuque de Koala
Sur les pentes de ta nuque
comme dans un rapide ibérique
je dévale tes parfums
de lierres en jasmins
cette flambée si ténue
comme un palais d'argile
fait voltiger sous la nue
mes amours d'abîmes en îles
des nuages transparents
couvrent ma route
dans ce dédale d'août
de baisers délirants
les continents en conclave
ont de cet aqueduc
décidé d'être esclaves
seule commande ta nuque
cet horizon si léger
cette peau si temporaire
qui un jour dans le désert
sera sable d'été
cette chaleur à nulle autre pareille
cette chaleur qui émerveille
jusqu'aux idéaux
passés et falots
dans leur élan catalan
brisent mes chaines caduques
seule commande ta nuque
aux hommes et aux temps