Mes bras lourds et mes jambes sans pliures se fondent dans la nuit, sur une route floue, chassant les cailloux, saluant les corbeaux endormis, et mon torse, tout droit comme un i sans point, va, comme irait à la tombe le corbillard.
Tout dans ma tete s'arrete.
Sans elle, les lumières s'éteignent une à une et les marches vers le ciel qui, hier encore, brillaient sous mes semelles de plomb, aujourd'hui grincent de nouveau, comme avant elle.
Les chambres à l'étage sont celles de fantomes. Tout est blanc, puant comme la mort, plein de poussières et d'araignée, sans doute.
Je jette le fardeau de mon corps sur le lit et attends, attends... attends !
...
et son sms me fait revivre, redonne vigueur aux néons, chasse les démons galopants et l'obscurité.
Comme la première fois où je l'ai vue, il y a eu de la neige en juillet et des terrasses pleines de shorts en décembre, car avec elle, tout est... POSSIBLE !