Pardon
dans ses cheveux en savane
comme le né quémandant l'air nouveau
j'absorbe les mondes les astres
et ma langue cuve sa jouvence
elle a teint mes angoisses d'hébété
des parfums angéliques des cigales
et la jungle animale de mes souvenirs
devient ce cabanon que chaque jour je lapide
Entreprendre Morphée ma tête sur son âme
polyphonie mes rêves
où les serpents sauvages
sont des lianes à anges
mais dans le couloir de la nuit
les leds somnolentes de mes nerfs
clignotent et font tanguer mes bras
ma partenaire s'anime à l'esquif
aux premières lueurs de nos baisers
je saisis ma tendre survivante
unique rescapée de ma nuit naufragée
demain encore suffiras-tu toi ma voix suppliante
Cette video et cette chanson, meme s'il n'y a qu'un rapport lointain avec le poème, me semblent très belles :