Mon amoureuse a la peau de l’été
Odorante et douce comme une glace
Nimbée des ébauches de mai
Auréolée des jours qui se prélassent
Mon amoureuse a la bonté de l’air
Ourlant le front du travailleur
Un soir où la joie se terre
Riante de mille fraîcheurs
Elle s’adosse au temps qui pèse tel
Un rocher sur ma poitrine
Souffle doucement la forge criminelle
Et dépose son empreinte d'Ondine.