les fantômes jamais ne quittent le rivage
le souffle d'un déjà-vu
les yeux d'une bise
une bise les yeux clos
et ils apparaissent
l'air de rien
timides orphelins quémandant
l'attention
mendiants d'un souvenir
ils choisissent leurs heures
comme des garnements
filament dans nos veines
firmament de nos chaînes
vous étiez partis
je balayais d'un revers
votre présence amie
lasse est la guerre
n'oublie que l'amnésique
qui ne rêve plus d'Amérique
pour vous j'ai rouvert mon paravent
j'ai juste eu le temps de briser
les auparavants
vous vivez en moi
mais depuis
je sais vivre sans vous
A mes fantômes
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