Petit poème dédié aux manifestants qui refusent le port du masque et crient au complot, aux libertés volées...
Parfois, on croit rêver. Et puis non, c'est seulement la réalité qui est plus débile encore que les rêves.
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Comme dirait Voltaire, "écrasons l'infâme" !
Des deux côtés de la rue
Ce matin je suis tombé amoureux Pourtant, je n'ai... vu que ses yeux. Je dévisageais les rues Respirant les imprévus. J'ai deviné son sourire Sous ce masque de cire. Etait-ce un coup de foudre ? Je suis un cœur à coudre. Comment dire Sans mot dire ? Elle doit être infirmière, Son caducée fait de la lumière. Un bouquet lacrymal De roses et de larmes Me présente bancals Ses gardes et ses drames. Ce matin je suis tombé amoureux Pourtant, je n'ai... vu que ses yeux. |
Ce matin, j'ai toussé Ou peut-être éternué. Pour la rue, je suis un truand, Moi, j'ai souri comme avant. Ils peuvent bien parler Moi, j'en ai rien à cirer. Toutes ces canines de l'ombre Me promettent la tombe. Leurs regards m'indiffèrent, Je suis un pot de fer. Mon chien pisse Sur les nouvelles qu'on ratisse. Les vieux sont assis tout flasques Espacés sous leurs masques. Des orties plein les yeux, Ils me chassent de leur mieux. Ce matin, j'ai toussé, Ou peut-être éternué. |