Petit poème écrit en octobre 2019 en observant la nuit tomber sur Pont à Mousson et les nuages partir au loin.
CIEL DE PONT À MOUSSON
Et ma tête alourdie par le jour,
Qui se pose et appuie sans recours
Comme la jambe fond dans la boue,
Ose ô magie se lever d'un coup.
Mes cervicales craquent et crissent
Comme un aveu fait à la police,
Et mes jambes tendues un instant
Quittent ce sol que la nuit étend.
Là-haut, si haut, non plus haut encore,
Vois ce nuage accueillant mon corps,
Ma tête enfin posée, mes yeux clos !
Tout en moi fredonne le repos !
Le silence épouse la quiétude
Quand on voit de haut la ville rude,
Assis sur un nuage qui file
Lent et loin vers d'invisibles îles.
12 octobre 2019