Rémi,
Si j'étais arc-en-ciel
Des soleils d'outre-tombe
Si tu étais colombe
Du coucher au réveil
Si mes vraies galaxies
Etaient ton Paradis
Où seul tu es parti
Sans adieu sans ami
S'il existe un beau jour
Où se tendront nos mains
Dans cent ans ou deux jours
Je le veux pour demain.
Alors tous ces nuages
Où l'on voit ton visage
M'ouvriront un chemin
Pour attraper tes mains.
Combien de nuits encore
Vais-je devoir passer
A attendre la mort
Et son cercueil ailé ?
Seuls tes yeux m'écoutaient
Et gémir et pleurer
Ce soir la Muse en Paix
Seule a pris ton relais.
Année 1999