Fabienne,
Lorsque tu dormiras dans ta chambre éclairée
Aux souvenirs d'anciens élèves ou collègues,
Regarde là, approche-toi, au cœur des prés,
Tu trouveras en nous l'ensemble de ton legs :
- Un sourire au matin, un pas encourageant,
Un salut à la classe et c'est le cours qui va,
Comme l'or au ruisseau du chercheur qui rit bas
Et qui au soir ploie sous l'amour des pauvres gens.
Va, ouvre-nous la route, à nous autres passeurs
De savoirs, toi qui sais d'ici-bas le labeur.
Où que tu sois, repenser à nous c'est encore
Eclairer nos chemins de tes paillettes d'or !
Merci pour tous ces jours, merci pour tous ces mois,
Emporte dans ton sac ces souvenirs de moi,
Comme on emporte en soi l'étoffe qui réchauffe
Quand on rejoint la scène après son tour de chauffe !